Hier matin, suite à la soirée de samedi, je me suis réveillée avec une question existentielle : Mais pourquoi le champagne fait-il mal à la tête?...
Il était 11h30 et mon cerveau avait été remplacé par une sorte de porridge gélatineux (pas vu mais bien perçu!...).
Après un café, quelques biscuits et deux tranches d'ananas, j'avais enfin recouvré quelques sens. Suffisamment pour décider de partir un jogging (drôle d'idée un jour de gueule de bois je vous l'accorde!).
J'avais besoin de me vider le porridge, d'évacuer les vapeurs persistantes d'alcool d'une part et surtout tous les discours des copains sur le fait que "patience ça va marcher"...
C'est quand même bizarre mais avec le recul, j'ai l'impression qu'on a parlé que de "ça".
Notre traitement, nos problèmes, notre future fiv... Je pense que les copains se sentent réellement concernés par nos "soucis", mais ça n'empêche qu'on aurait aussi pu parler de nos vacances (1 semaine dans une caravane en plein Berlin c'est pas rien) et des leurs, de mon futur boulot retrouvé, du bonheur des joyeux pacsés... Je sais pas moi, y'en a des sujets. A croire que la seule chose qui nous définit désormais c'est la PMA.
Je ne regrette pas d'en avoir parlé aux potes, à notre sens, c'est pas secret, ça nous a même plutôt libéré d'en parler clairement, mais maintenant j'aimerai qu'on boucle l'histoire jusqu'au prochain épisode (à savoir la grossesse). Mais au lieu de leur dire ça, clairement, gentiment et disctinctement j'ai juste bu encore un peu de plus de champagne... Parce qu'ils sont gentils de s'intéresser comme ça. C'est pas pour nous blesser, nous gonfler ou je ne sais quoi... Mais quand même c'est pesant à la longue...
Allez la prochaine fois je leur dis, et ça m'évitera peut-être un autre réveil difficile. (quoique!)